
Contribuer à donner élan et visibilité aux jeunes cinéastes du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, y compris ceux opérant au Maroc. C’est dans cette optique que la prestigieuse chaîne de télévision américaine Sundance TV vient de lancer, en partenariat avec le groupe de médias qatarien international Bein et le Doha Film Institute, son tout premier concours de courts métrages dans la région. Une compétition venant à point nommée avec la menace Covid, qui a radicalement immobilisé le secteur depuis plusieurs mois.
Le concours, sobrement baptisé «Sundance TV Shorts Competition» et s’adressant avant tout aux producteurs ainsi qu’aux réalisateurs nord-africains, se déroulera sur une plateforme indépendante ouverte à tous. Son concept? Tout le monde peut y participer, quel que soit son niveau d’expérience ou encore d’équipement. Objectif commun: partager des tranches de vie et faire découvrir la culture locale au monde entier.
Les cinéastes y concourant seront évalués par un jury d’experts en la matière, dont notamment le vice-président exécutif de la programmation et du marketing d’AMC Networks International (également partenaire de l’initiative) Harold Gronenthal. Parmi les critères qui permettront d’éclairer leurs choix notamment, la créativité dont fera preuve le cinéaste, la technicité employée, l’originalité du scénario ou encore le message profond se glissant derrière chaque plan. Les trois meilleurs candidats remporteront dès novembre prochain le prix du jury et leurs réalisations seront diffusées dans les mois suivants sur les chaînes Sundance TV et Bein 75.
Pour y prendre part, les intéressés ont jusqu’au 18 octobre pour envoyer leurs candidatures sur bein.net. Seules conditions à respecter, fournir une preuve de résidence au sein de la région Mena, ne pas dépasser 15 minutes de show et sous-titrer l’ensemble en langue anglaise.
Un évènement qui contribuera à relancer le septième art au Maroc, lequel a été sensiblement meurtri par la crise depuis le début du confinement. L’occasion également de servir de tremplin aux jeunes talents locaux de la discipline et de les faire connaître à l’échelle internationale. «Au cours de la dernière décennie, l’Institut du film de Doha a travaillé sans relâche pour soutenir les talents cinématographiques arabes et donner à la prochaine génération de scénaristes les moyens de trouver leur voix et de toucher un public mondial. Nous sommes fiers de participer à cette initiative passionnante, qui partage ce même esprit», confie dans ce sens la DG de l’organisation culturelle Fatma Hassan Al Remaihi.
Karim AGOUMI
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