La vie reprenant ses droits après plusieurs mois de confinement. A l’instar d’autres lieux publics, les galeries d’art ouvrent leurs portes. Très fragilisées par 3 mois de fermeture forcée, certaines galeries auront du mal à survivre tandis que d’autres résistent et présentent une ultime exposition avant la fin de la saison.

Un bol d’air culturel très attendu, à l’heure où musées, cinémas, théâtres et salles de concerts demeurent fermés. C’est le cas de la galerie rbatie Abla Ababou, qui propose, du 26 juin au 15 septembre, les créations du designer,  Jonathan Amar. Sa collection inédite côtoiera l’exposition de photographie «points de vue».

Une série d’objets rares qui racontent chacun  une histoire. Leur créateur le designer et collectionneur, Jonathan Amar, a mis à profit cette étrange période de confinement pour élaborer une collection unique en redonnant vie aux modèles qui ont fait sa carrière.  Une véritable rétrospective matérialisée par des pièces inédites.

Autour d’un travail d’assemblage et d’un goût prononcé pour le patrimoine marocain, Jonathan joue des éléments et des genres. Son style métissé, qui mêle contemporain  et orientalisme, a  réussi à imposer  une identité nouvelle dès les années 80. Il a aménagé des restaurants, bars, cafés et hôtels branchés, dont les Bains Douches, chez Castel, le Nobu et le Pub Saint-Germain à Paris ainsi que  le Momo’s à Londres.

Pour cette exposition qui marque la fin d’une interminable quarantaine, l’artiste propose une collection inédite. Des pièces iconiques des plus grands designers du XXe siècle que Jonathan restaure et donne à voir, seront aussi au rendez-vous. Gio Ponti, Ico Parisi, Mathieu Matego, autant de noms qui s’invitent aux côtés de ses dernières créations.

A.Bo.