Edition N° 6526 | Le 30/05/2023
En six mois, le CEPS a proposé près de dix sujets d’informations et débats consacrés à l’Afrique. Un capital auquel il faut ajouter d’autres séances et particulièrement une séance sur les déboires militaires et politiques de Paris.
L’Afrique ne fut pas toujours pauvre. Assis à droite, tenant une pépite d’or, le roi de l’empire du Mali, Mansa Moussa (début du XIVe siècle) serait, aujourd’hui...
Edition N° 6492 | Le 10/04/2023
«Pas mal, pas mal du tout», c'est l'avis partagé entre les experts de la Société générale du Maroc et la Coface à propos du Maroc. Invitées par la Chambre française de commerce et d’'industrie, le jeudi 6 avril à Casablanca, les deux institutions ont détaillé les données «chaudes» du Royaume: taux d'intérêt, taux d'inflation, dette, réserves... La Coface, par la bouche de son directeur Lionel...
Edition N° 6479 | Le 22/03/2023
Loïc Tribo La Spière, directeur du CEPS, devant un fond de logos de l’organisation internationale non-gouvernementale, reconnue par l’ONU (Ph. DR)
Sujet difficile, sujet piégé que de parler d’Afrique et de création d’entreprises: il se dit tant de choses, pour le mieux approximatives, pour le pire fausses. Et ce n’est pas tout. Ces oukases prononcés par une bouche occidentale doivent être...
Edition N° 6394 | Le 22/11/2022
Deux fois docteur (médecine et économie), Jaâfar Heikel est l’un des très rares médecins marocains à se soucier de l’information du public et à payer de sa personne pour satisfaire cette demande. Théoriquement, l’information, sous toutes ses formes (y compris la circulation sécurisée des dossiers des patients), est inscrite dans la refonte du système de santé du Maroc. La concertation aussi:...
Edition N° 6394 | Le 22/11/2022
«Mais vous n’y pensez pas!» Le Dr Abderrahim Harouchi lève les bras au ciel. Il est ministre de la Santé publique depuis quelques semaines et le restera encore quelques mois (1992-95), sous la direction de Karim Lamrani, puis d’Abdellatif Filali. Et il vient de «se planter». Pourtant, il tranche sur le monde médical et ministériel: il veut redresser la barre. Il souhaite s’y atteler de toutes ses...
Edition N° 6384 | Le 07/11/2022
Le Maroc est un des très rares pays suivis par les données de la Banque mondiale, qui régresse dans la scolarisation des filles, alors qu'il n'est pas en guerre. En effet, le taux de scolarisation, qui avait remarquablement progressé depuis 1989, recule depuis 2012, la meilleure des années avec un taux de scolarisation de 96%. A noter qu'en 2011, Rabat a réussi à dépasser la moyenne mondiale....
Edition N° 6375 | Le 25/10/2022
Il a fallu apporter des chaises et encore des chaises pour tous les membres de l’Association pour le progrès des dirigeants, tant il y avait du monde pour écouter Jean-Philippe Ackermann. On comprend vite pourquoi cet étrange phénomène: l’orateur rend un véritable service à ses auditeurs alors qu’eux-mêmes arrivent dubitatifs: peut-on vraiment changer un destin, peut-on réellement inventer son...
Edition N° 6361 | Le 04/10/2022
Les rares français qui ont vu cela sur leurs écrans (les grandes chaînes de TV de l’Hexagone n’ont pas relayé la scène) en ont été mortifiés. Et leurs amis au Maroc aussi: le grand hémicycle des Nations unies où se succédaient présidents et chefs d’Etat, s’est vidé quand Emmanuel Macron est monté à la tribune. Hasard, fatigue, mouvement prémédité, protestation silencieuse? On ne sait pas. La...
Edition N° 6361 | Le 04/10/2022
Le sage Sénégal et son sage président ne sont pas contents du tout. «L’Afrique a le droit de choisir ses partenaires», «l’Occident pratique des politiques à géométrie variable», dit le président de l’UA qui cite directement les cas de l’Ukraine, du Kossovo, et le bombardement de Belgrade par l’OTAN. Trois guerres d’Européens, sur le sol d’Europe, en moins de trente ans.
«Le Conseil de sécurité...
Edition N° 6352 | Le 21/09/2022
Les invités de marque du CEPS n’en ont pas démordu: Si l’Afrique est aussi pauvre, c’est que sa gouvernance est mauvaise. L’ivoirien Muluku Souleimane Traoré ne fait pas dans la dentelle: «c’est à cause de la corruption, de l’instabilité». Mais une fois que c’est dit, que fait-on? Invité principal du Centre d’Etudes prospectives et stratégiques, Traoré file à l’autre bout de la terre, en Malaisie...
